Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

manx grand prix

Manx GP / Classic TT: second séance d'essai perturbée.

Publié le par STEVEN

Il est très difficile pour les concurrents d'effectuer des tours d'essai cette année à cause d'une météo exécrable.

Hier soir encore , alors que le beau temps était présent durant l'après midi, c'est la pluie qui s'est invitée lors de la seconde séance d'essai obligeant les pilotes à ne faire qu'un tour.

Difficile dans ces conditions d'apprendre ce tracé très exigeant qui demande beaucoup de tours bouclés pour y rouler "en sécurité"

Du coup la séance sera une nouvelle fois arretée suite aux trop nombreuses chutes et à la méteo défavorable.

Hier soir, Nicolas Pautet, newcomer Français a réalisé le meilleur des newcomers dans un tour compliqué et parsemé de drapeaux jaunes.

Julien Toniutti , pilote Yamaha , fut victime d'une casse moteur.

Fred Besnard er Lancelot Unissart , Morgan Govignon et Timothée Mono ont pu effectuer un tour.

L'organisation via Carolynn Sells a demandée aux pilotes de ne pas ceder à la panique de ne pas etre qualifié a cause de la météo. Tout le monde est dans la même situation.

Nicolas Pautet , montre son potentiel , comme il l'avait déjà fait à Scarborough. ©Steve Babb

Nicolas Pautet , montre son potentiel , comme il l'avait déjà fait à Scarborough. ©Steve Babb

Voir les commentaires

billet du soir de Fred Besnard

Publié le par STEVEN

"Salut

Il pleut et ça me saoule... en revanche hier je me suis trop fait plaisir,j ai fais 2 tours .Le 1er derrière le marshall,j apprehendais un peu,j avais pas rouler depuis ma chute!le 2em c etait beaucoup mieux,par contre je m apercois que je ne connais vraiment pas le tracé. donc boulot boulot !!! "

©martimotos

©martimotos

Voir les commentaires

Manx GP: billet de Morgan Govignon

Publié le par STEVEN

Clair obscur

"

Les essais de samedi ont été annulés, à cause du mauvais temps. Après avoir mis à profit la journée du dimanche pour faire quelques tours en moto et se réhabituer un peu à la vitesse, j’attendais ce lundi soir avec impatience. Retrouver les deux voies de circulation libre, et enfin savoir si je pouvais tourner la poignée dans le bon sens. Départ des Newcomer, Nico s’en va découvrir le tracé « pour de vrai ». J’attends calmement en tournant autour de la moto, partagé entre l’envie de descendre Bray Hill et celle de me vautrer paisiblement dans un canapé. Parce que ça me fait toujours ça. J’ai toujours envie d y aller, mais j’ai toujours beaucoup d’appréhension. Je retourne pisser une quatrième fois (un litre de machin hydratant avant de partir, ça peut forcément pas tout tenir dans le bonhomme), et dans ma marche silencieuse, j’ai recroisé la Joie. La Joie, c’est le mécano d’Andy l’écossais. On a discuté un peu l’année dernière, le pauvre vieux était en galère pour enlever un bout d’autocollant sur la moto de son pilote. A y regarder de plus prêt, la Joie a en fait un bras plus court que l’autre, du genre à avoir du mal à joindre les deux bouts. Il est gros, plié sous le poids de son ventre, et marche jambes tendues. Une pomme d’amour à deux bâtons. Mais il est heureux. Une tête toute ronde illuminée par deux yeux plein de tendresse pour la terre entière. Je crois qu’il est un peu simple, mais il est là, fidèle à son Andy, regardant cette planête et son héros avec émerveillement, un peu comme le Lennie de Steinbeck. Il est beau.

La sirène sonne, les grilles s’ouvrent, les motos démarrent dans une diversité rare. Les deux temps fument, les V4 grondent, les 4 en ligne miaulent. Je remonte la petite côte pour rejoindre « l’homme tapeur d’épaule ». Le soleil brille. C’est l’heure, et je suis bien. Tape. Gaz. Bray Hill en introduction, je coupe, m’applique, reviens sur une classique à Quarter Bridge, la double. Je passe Braddan, les pneus sont chauds des deux cotés, je peux envoyer. Et ça défile. Parti dans les derniers, je remonte un paquet de moto mais ai toutes les peines du monde à les doubler. Je passe en sécurité, préfère temporiser quand on se pointe à quatre dans Cronk y Voody, les passe à Barregarow… Je suis content, je connais ma leçon. Je manque de vitesse de passage, de précision, ratant pas mal de points de cordes, mais je sais toujours où je suis, et où je vais. Penser au circuit chaque jour depuis un an a du bon.

Je passe Martial à Alpine’s Cottage, atterri bien comme il faut à Ballaugh, prend 276 compteur dans Sulby, et pars dans les bosses de Kerrowmoar concentré, heureux, dans les flashs lumineux que fait le soleil à travers les branches des arbres. Et puis drapeau jaune. Immobile d’abord. Agité ensuite. Tout le monde coupe, roule au ralenti. School house Corner. Ça commence par des croustillements sous les roues, puis les morceaux de moto se font plus gros. A droite, un 600 CBR sans roue avant, ni roue arrière, posée contre le mur, juste après sa flaque d’huile. A gauche, un homme à plat ventre, tournant la tête de droite à gauche vers les marshalls venus l’aider, la jambe pas dans le bon sens, le cuir ouvert sur le coté, laissant échapper une tâche vermillon. Il est conscient. Le drapeau passe au rouge, les essais sont arrêtés, les motos garées à Parliament square attendent que l’hélico évacue le blessé. Je discute avec les autres, mange un bonbon offert par une commissaire… la vie sur l’ile de Man, dans le plus grand flegme britannique, quoi. On occupe le temps comme pour ne pas voir ce qui se passe à 200m de nous, là-bas, à l’entrée de la ville.

Un marshall arrive en R6 de Sulby, on prend sa roue pour rejoindre Grandstand. Fin des essais, le tour n’est évidemment pas comptabilisé. Je suis frustré, mais c’est le jeu. La moto va bien, hormis une vibration passé les 200, rapidement identifiée par le chef comme une couronne voilée. Je retrouve mon équipe, maintenant au complet, ainsi que la parole. On débrieffe rapidement, je n’ai rien de particulier à remettre en question, si ce n’est que je n’ai pas encore la vitesse ni le bon timing dans les courbes… Il n y a plus qu’à attendre demain, si la météo le permet… Et si j’arrive à m’endormir."

Manx GP: billet de Morgan Govignon

Voir les commentaires

Manx GP / Classic TT : premiere séance d'essai

Publié le par STEVEN

Le soleil était au rendez vous ce soir pour le plus grand bonheur des participants. Tout le monde s'est élancé sans problème.

Michael Dunlop ( team Classic Suzuki) et David Johnson ( team York Suzuki° furent les premiers à partir pour un tour chrono. William Dunlop étrennait sa Norton du Team National Motorcycle Museum/Crighton Racing tandis que Bruce Anstey chevauchait sa YZR500 du team Padgett qui l'avait mener à la victoire l'an passé. Dan Kneen pour sa part pilotait une Yamaha OW01.

Michael Rutter était lui sur une superbe réplique de la Ducati TTF1 que son père Tony avait mener sur le podium en 1984.

La session fut arrêtée sur drapeau rouge suite à une chute d'Adrian Bowman à school Corner a l'entrée de Ramsey. Le pilote fut transféré à l'hopital avec des blessures a un bras et une jambe.

S"en suivi les essais des 350/500cc . 5 pilotes ont roulé à plus de 100mph avec Ian Lougher (104.20 mph) suivi de John McGuinness sur la Paton du team Winfield, de Michael Dunlop ( Norton / team Molnar Manx), Jamie Coward ( Craven Honda K4) et Olie Linsdell ( Flitwick Motorcycle Royal Enfield).

En 350ccles 4 plus rapides étaient Michael Rutter (Ripley Land Racing Honda), Bill Swallow (AJS) et les coéquipiers Lee Johnston et Dean Harrison ( MV Agusta/Black Eagle Racing ).

Lancelot Unissart était heureux d'avoir bouclé un tour au guidon de sa Egli-Vincent.

Ian Lougher , l'homme le plus rapide en 500 cc ©iomtt

Ian Lougher , l'homme le plus rapide en 500 cc ©iomtt

Michael Rutter sur la belle Ducati. ©iomtt

Michael Rutter sur la belle Ducati. ©iomtt

Michael Dunlop. ©iomtt

Michael Dunlop. ©iomtt

Peter Hickman sur sa  Kawasaki zxr de formula 1. ©iomtt

Peter Hickman sur sa Kawasaki zxr de formula 1. ©iomtt

Dans quelques secondes, ce sera le grand saut pour les newcomers. ©iomtt

Dans quelques secondes, ce sera le grand saut pour les newcomers. ©iomtt

La moto de Lancelot Unissart

La moto de Lancelot Unissart

Voir les commentaires

Billet de Morgan Govignon.

Publié le par STEVEN

Le camping des flots bleus.

"

Un an d’efforts, quelques semaines de vacances seulement, tout ça pour revenir au même endroit chaque année… ça paraît con, hein ? Mais c’est comme ça, et je suis aussi heureux que Jacky Pic quand je pose ma caravane sur mon île, parce que c’est mon île à moi… T’as vu maman, on a mis 6h17 pour monter, comme l’année dernière ! Non, en fait on a mis 48 heures, histoire de s’arrêter chaque soir dans un nid pour y poser notre oisillon. Chez d’adorables potes en Normandie, puis au bord de l’autoroute, au milieu de la nuit et de l’Angleterre. A part il y a un an, je n’ai jamais aussi peu parlé en voiture. Parce que je flippe. J’ai peur de me retrouver en carafe au bord de la route et de voir s’échapper nos bateaux, nos vacances, et tout le toutim. Parce que ce rocher tout paumé, j y ai pensé toute cette année, et particulièrement fort. 2014 fut particulièrement merveilleux juste exprès, je pense, pour que je trouve ce début 2015 bien pourri. Je passe volontiers ces moments dégueulasses, où j’ai perdu, en même temps que le sommeil, foi en pas mal de choses, pour saluer et remercier les mains qui se sont tendues de façon aussi inattendues. Des coups de fils, des mails, du matériel… Et cette île, comme un rayon de soleil perçant le brouillard, accompagnée de mes quatre yeux bleus pour éviter de foutre le feu.

Ça sent ni la merguez, ni l’espadrille, ni l’anisette. C’est un camping sans emplacement ombragé, parce qu’il n y en a pas besoin. Je t’avoue que ça pue un peu la sueur quand même, mais une sueur renfermée par des heures de routes, salée par l’eau des mers traversées. Fatiguée par une année de travail et des heures à remonter nos trapanelles les week-ends, la nuit si besoin, on est loin des standards de pilotes sportifs en pleine forme des magazines. Pour être honnête, mon futal raconte tout mon voyage, depuis le litron de gazole pris sur les godasses en faisant le plein jusqu’au cambouis de la couronne démontée à l’instant. Mais je m’en fous, les voisins sont pires. Y en a même qui bat tous les records. En me levant ce matin, j’ai aperçu son vieux combi Mitsubishi, blanc sale, orange dégueu et noir délavé, perché sur deux cales et un vérin. Un mec est assis en tailleur en dessous, sur un chouette tapis tout aussi pourri, les arbres à cames d’un coté, les outils de l’autre, lui raclant sa culasse 8 soupapes à coup de spatule métallique, bien à l’ombre du ciel tout gris… Il a du faire un joint de culasse en venant ici, et il à l’air bien décidé à rentrer chez lui, le garçon…

Nous, on habite dans le petit village Gaulois. Trois pilotes français, des bécanes, des tentes et des potes un peu dans tous les sens, un joyeux bordel qui braille et lamine le gazon Anglais qui n’avait pas eu la chance apparemment de connaître Attila. Bonne ambiance, entraide, j’essaie de leur filer des conseils et tous les repères que j’ai sur ce circuit. Tours en camion, commentaires sur caméra embarquées… Je suis pourtant prêt à parier que Nico et Fred seront plus rapides que moi cette année, mais je m’en fous. Si je peux le dire quoi que ce soit qui puisse leur éviter un danger, je le fais, et de bon cœur. J’ai en mémoire la première reco l’année dernière avec Marc Dufour, l’arrivée à Braddan Bridge, et ces quelques mots : « C’est ici que s’est tué un français, Serge le Moël, deuxième virage du circuit, c’était son premier tour… on a même pas eu le temps de parler. »

Parce qu’ici, tu ne te bats pas contre les autres, mais avant tout contre toi-même. Le chrono met à sa place chaque personne, sans discussion. Alors être devant ou derrière tel ou tel mec, je m’en fous, je veux juste être à ma place, si possible le cul sur ma selle en train de faire du mieux que je peux, et en mettant sur la table ce que je m’étais promis de mettre, ni plus, ni moins. Essayer de rouler vite sans prendre plus de risques, sur cette montagne russe verdoyante, où la route t’est si intime que chaque morceau y porte un nom. Ginger Hall, Glen Traman, Black Dub, je suis revenu pour voir…"


©Morgan Govignon

©Morgan Govignon

Voir les commentaires

Manx GP: petit mot de Fred Besnard

Publié le par STEVEN

" Salut !!

Ce matin , on a pas eu le temps d'aller à la messe!! Je me suis levé tôt afin d'étudier le tracé avec l'aide de Morgan Govignon qui a eu la sympathie de m'apprendre tout ce qu'il avait apprit l'an passé.

En rentrant, Marti de MARTIMOTOS me propose d'aller faire des tours sur le circuit de Jurby pas très loin de Ramsey, mais je préfère ne pas tenter le diable tandis que Victor, mon coéquipier en profite lui pour faire plus ample connaissance avec sa ER 6.

Il me tarde de rouler demain !! En espérant une météo plus clémente !"

Fred

Manx GP: petit mot de Fred Besnard
Manx GP: petit mot de Fred Besnard
Manx GP: petit mot de Fred Besnard

Voir les commentaires

Faux départ pour le Manx GP et le Classic TT

Publié le par STEVEN

Le mauvais temps aura eu raison de cette première soirée d'essai qui devait marquer le début du Manx GP et du Classic TT.

La direction de course a annoncé que les newcomers rouleraient en priorité lundi soir.

Tous les Français sont bien arrivés et installés. Lancelot Unissart devrait rouler demain sur le circuit de Jurby pour finaliser les réglages de sa belle Egli-Vincent. Fred Besnard , Nicolas Pautet et Julien Toniutti continuent eux leur préparation.

Faux départ pour le Manx GP et le Classic TT

Voir les commentaires

Morgan Govignon au Manx GP 2015 #1

Publié le par STEVEN

Morgan Govignon est un homme pleins de ressources. En plus d'être un bon pilote , il est un excellent mécano et qui l'eut cru un narrateur exeptionnel.

Si l'homme à la main lourde coté poignée de gaz , lorsque ce dernier prend la plume , c'est tout en légèreté qu'il vous fera voyager au travers de ses aventures. C'est pourquoi c'est toujours avec la même plaisir que je vais suivre sa seconde participation au Manx GP et vous faire suivre ses aventures que vous pourrez aussi suivre sur le site de son moto club dont le lien est en fin d'article.

Trêve de blabla , place à l'artiste !!

" Septembre 2014. Après deux semaines de Manx GP, la vie normale reprend son cours, ou presque. Ça n’a rien de fade, je suis même content de retourner au boulot, parce que je sais que c’est ce qui me permettra de construire de nouveaux projets. Pour ne pas tomber dans l’euphorie, j’ai décidé d’attendre quelques semaines avant de me décider à retourner sur l’ile de Man, de prendre du recul, et de faire le point. Si cette quinzaine a été des plus magique, j’avais besoin de comprendre ce que j’irais y chercher en retournant là-bas, de savoir ce que j’étais prêt à mettre sur la table... Viser la place de meilleur français ? Chercher un podium ? Je ne m y sens pas… Juste profiter ? Faire une autre croix sur ma liste de trucs à faire, et ne plus y penser ? Même si l’envie de revoir Douglas bouillait au fond de moi, je me suis forcé à ne pas décider… J’ai laissé le temps couler, sans remonter sur une moto, pour faire un pallier de décompression…

Quelques semaines plus tard, j’ai repris le vieux VFR de madame pour aller au boulot. J’ai roulé. C’était nul. J’ai regardé le compteur, qui affichait 200, et c’était toujours nul. Je me suis dit que si je ne remettais plus les pieds là-bas, il allait me manquer quelque chose... Mais que je voulais attendre encore peu, car ma vie allait changer bientôt, que je ne manquerais plus jamais de rien, sauf de sommeil et de temps… On raconte même qu’on pratique l’émasculation en même temps que l’accouchement…

Octobre 2014, Pimente, qui s’appellera en fait Lucie, pointe le bout de son nez. Je suis papa. Heureux, bien sûr, mais sans débordement d’émotion, sans euphorie, très calme. J’ai juste envie de m’occuper d’elle, d’en prendre soin, de la protéger, presque déçu de ne pas avoir versé de larmichette… En fait, le Manx a profondément changé mes sensations. Il n y a plus rien de grave, plus rien d’impossible, et tout devient relatif. Le beau reste beau, mais tout prend un ton léger, logique, presque soulageant… Et le trésor qui découvre alors le monde de ses deux billes bleues est simplement la suite logique de la prise de ventre de Céline.

2 Novembre 2014. J’ai dans mes bras une petite puce de 4 jours, qui peine à s’endormir. Il fait pourtant nuit, tout comme au Qatar. Au milieu du désert, Sylvain Guintoli cravache sa RSV4 dans l’ultime manche du mondial Superbike, et réalise l’exploit, devenant champion du monde. Je suis heureux pour lui, ce bosseur dur au mal qui a tant galéré, mais n’a jamais baissé les bras… Lucie s’est endormie, mon épaule pour oreiller, pendant que Sylvain arrive sous le podium, accueilli par sa femme et ses enfants… Ses quatre enfants… Merde, on peut être père, mais aussi pilote ? On peut ne pas tout sacrifier à l’un ou à l’autre ? Bordel Sylvain, c’est pas les tiens ces gamins, tu les as loués pour les photos ? Non ? Ah bon… Bon…

Céline, vient voir ! Il y arrive, lui !

Alors on a relancé la machine… Parce que… Parce que je veux juste être heureux.

Être heureux ici et tous les jours en ayant une vie de famille, parce que j’en ai envie, parce que je les aime. Pas parce que c’est comme ça qu’il faut être, mais juste parce que c’est bon.

Être heureux là-bas, parce que j’aime rouler vite, très vite, à bloc, sans pouvoir expliquer pourquoi… et que là-bas, j’ai le droit.

J’ai ni le talent ni les tripes pour taper un tour à 120 - 130 mph et gagner. Je ne veux pas qu’elles bouffent des pâtes pendant un an parce qu’il me faut un kit à 5 000 balles. Je ne veux pas être à Dysneyland les jours de Senior TT, et encore moins au club Mickey de la Baule pendant la quinzaine du Manx Grand Prix. Alors on mangera un peu de pâte, on ira un petit peu à la plage mais d'autres jours, et puis je roulerais comme je pourrais... Peut-être moins vite, peut être moins bien, mais je m’en fous. Je m’en fous parce que demain je claque le siège auto dans la camionnette et prends le bateau avec ma famille pour aller souder dans la montagne violette, faire hurler mon 600 dans les Glen et décoller à Ballacrye… Et que tant que mon cœur battra pour ça, j’irais user mes slips sur ce rocher perdu, un des derniers endroits sur terre où j’ai le droit de faire ce que j’aime… Avec celles que j’aime.

Rendez vous au port.

En savoir plus sur http://motoclubfleurdelys.e-monsite.com/pages/reportages/momo-au-manx-gp-2015.html#lFjt0OpH1Ml8RgFh.99 "

©Morgan Govignon

©Morgan Govignon

Voir les commentaires

Lancelot Unissart au Manx GP 2015.

Publié le par STEVEN

Durant le mois d'aout prochain , Lancelot Unissart aura à coeur de reprendre sa "revanche" sur l'édition 2014 du Manx Gp ou il avait vu s'envoler la victoire de la course newcomer c pour une histoire de ravitaillement.

Il devrait pour l'occasion retrouver sa fidèle Honda VFR 400 qui l'avait conduit sur la seconde marche du podium.

Photo: Lancelot à droite lors des derniers 24h du mans au coté de Fred Besnard qui pourrait bien revenir lui aussi sur l'ile de Man.

Lancelot Unissart au Manx GP 2015.

Voir les commentaires

Senior Manx GP.

Publié le par STEVEN

Quatre tours était initialement prévus pour le senior Manx GP, mais la course n'en comptera que deux au total suite a un énorme crash dans le troisième tour à 11th milestone impliquant trois pilotes dont Gary Firth qui est malheureusement décédé hier.

La course fut donc arrêtée sur drapeau rouge laissant la victoire à Andrew Soar devant Michael Moulai et Rob Hodson.

Du coté de notre unique Français, Martial Mourra termine cette édition à la 62 ème place.

"

Voila c'est fini, je viens de vivre un truc intense et difficile à décrire. Il y a de l'émotion dans chacun des moments passés ici. J'y ai découvert une épreuve fantastique, des gens formidables. J'ai fais de belles rencontres (les pilotes français entre autre). Je pense que même Alzeimer ne pourra pas me faire oublier ça.
Le résultat de la course sénior est mitigé, le classement retenu est celui à l'issue du 2ème tour (62ème), s'il avait été prit un tour plus tard je gagnait presque 10 places, mais ceci n'a que très peu d'importance. Notre véritable adversaire dans cette course est sois même.
Une pensée pour les trois pilotes qui ont été trop généreux et qui ont perdu la vie dans cette cou
rse.

L'année prochaine vous savez ou je serais!!!!"

R.I.P

Senior Manx GP.

Voir les commentaires

<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 > >>